Se déplacer en Macédoine du Nord

En car

AS Prilep
La gare routière de Prilep.

Le car est le transport en commun le plus efficace. De nombreuses lignes sillonnent le pays et desservent un très grand nombre de localités. Entre les villes, les liaisons sont très fréquentes. En revanche, pour les villages, il vaut mieux se renseigner pour connaître les horaires. Dans les coins les plus reculés, les cars sont même parfois des petits combi (« kombe »). Les billets de car s’achètent directement au comptoir des gares routières ou auprès des chauffeurs.

Pour connaître tous les horaires de bus, on peut aller sur le site BalkanViator (en français, anglais…). Les infos ne sont pas toujours à jour, donc il convient de vérifier sur place. Le ministère des transports propose aussi un moteur de recherche regroupant les horaires de toutes les lignes du pays. Cet outil est plus fiable que BalkanViator, mais il faut entrer le nom des villes de départ et d’arrivée en cyrillique.

Les gares routières proposent généralement un service de consigne, très pratique si on veut visiter une ville sans avoir tous ses bagages avec soi.

En train

ZC Prilep
La gare de Prilep.

Le réseau ferré macédonien est limité, même si la plupart des grandes villes sont desservies. Les trains hors d’âge datant de l’époque yougoslave sont peu à peu remplacés. Les trajets restent cependant assez longs, voire très longs. Certaines relations sont cependant plus rapides que le bus, comme le train express Skopje-Bitola en 2h30.

Ce moyen de transport est cependant moins cher que le car. Les horaires sont disponibles sur le site des chemins de fer macédoniens (MZT, en macédonien). Les billets de train s’achètent juste avant le départ au guichet.

En taxi

Cela peut paraître étrange, mais il est plutôt fréquent en Macédoine du Nord d’utiliser le taxi pour aller d’une ville ou d’un village à l’autre. Les prix sont plutôt dérisoires, et à condition de se limiter à des distances raisonnables, le taxi est un bon moyen de palier le manque de voiture personnelle. Il faut compter 50 denars de prise en charge, plus 30 denars le kilomètre (c’est un peu plus cher à Skopje).

Près des frontières, il est possible de trouver des chauffeurs qui vont emmèneront dans le pays d’à côté, particulièrement en Grèce.

Avant de monter dans un taxi, il faut s’assurer que le véhicule est officiellement agréé (présence de la plaque voire de l’enseigne), et que le chauffeur connaît la destination. En cas de distance importante, il vaut mieux discuter le prix à l’avance.

En voiture

Route
Route autour du lac d’Ohrid.

La voiture est le moyen de transport idéal pour visiter la Macédoine. On peut explorer les coins les plus reculés, voyager sans être tributaire des horaires et des retards des transports, et surtout visiter plus d’endroits dans une même journée. Attention tout de même, conduire en Macédoine du Nord n’est pas toujours une partie de plaisir !

L’état des routes est globalement médiocre, même si les axes principaux et les autoroutes sont plutôt corrects dans l’ensemble. Dans les campagnes, certaines routes classées comme secondaires sur les cartes se finissent tout bonnement en piste de terre. Autre bémol : dans les zones rurales, et parfois même en ville, la signalisation est limitée voir inexistante (directions, voire même noms de rue…).

La législation macédonienne concernant la conduite est similaire à celle des pays de l’Union européenne, et même plus stricte. Cela n’empêche pourtant pas beaucoup de Macédoniens de rouler n’importe comment… Certains roulent à toute allure, doublent sans précaution, grillent les feux… Il faut ajouter en plus les éventuelles carioles à cheval, les tracteurs hors d’âge et les engins à moteur de mobylette bricolés par les Tsiganes… sans oublier les tortues qui parfois traversent les routes de campagne…

Les voitures doivent avoir un triangle, des ampoules de rechange pour les phares et un kit de premiers secours. Les feux de croisement doivent être allumés en permanence, de jour comme de nuit. En hiver, il faut avoir des chaînes ou des pneus neige (du 15 novembre au 15 mars). Pour les ressortissants européens, pas besoin de permis international.

La vitesse est limitée à 50 km/h en ville et il existe des radars mobiles. Les dispositifs de détection de radars, y compris sur les GPS, sont interdits. Le taux maximum d’alcool dans le sang autorisé pour conduire est de 0,5 ‰. Même le passager à droite du conducteur ne peut pas être sous influence de l’alcool. En cas d’amende, s’assurer que le policier remet un reçu indiquant le montant de la contravention. Dans le cas contraire, l’argent de l’amende ira vraisemblablement directement dans sa poche.

En cas d’accident, contacter le 112 (secours), le 192 (police), les urgences (194) ou l’assistance routière (196). Un véhicule accidenté doit rester en place jusqu’à ce que la police ait effectué un constat.

Pour louer une voiture, on trouve quelques compagnies aux aéroports et dans les villes. Les petites entreprises de location sont moins chères que les grands groupes et offrent un service similaire.

A Skopje, les parkings sont le plus souvent payants, et les Macédoniens paient généralement par SMS. Il faut écrire le code du parking puis un espace et le numéro de l’emplacement et envoyer le SMS au 144 144. Lorsqu’on quitte le parking, il suffit d’envoyer « S » au même numéro.

Si vous avez besoin de cartes de la Macédoine entière, la carte Michelin Ex-Yougoslavie peut convenir, à condition de ne pas être à la recherche d’un petit village. Sinon, il y a évidemment Google Maps, et on peut aussi faire du repérage sur le site du Cadastre macédonien, qui propose une carte extrêmement précise, avec le relief, l’altitude, les hameaux, les lieux historiques, etc (en cyrillique). Seul bémol, les noms de rues dans les villes ne sont pas indiqués, et la carte vaut surtout lorsqu’on recherche un chemin ou un lieu à la campagne.


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Pour tout savoir sur les transports à Skopje : Se déplacer à Skopje

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