En avion

La Macédoine possède deux aéroports : Skopje et Ohrid. Celui de Skopje est nettement plus grand et mieux desservi. L’avion est le meilleur moyen d’arriver en Macédoine en partant de France.
La compagnie low-cost Wizz Air propose des vols vers Skopje au départ de Paris-Beauvais, Bâle-Mulhouse et Bruxelles-Charleroi. En s’y prenant à l’avance, on peut trouver un aller simple Beauvais – Skopje à 25 €. La compagnie a aussi ouvert une ligne Bâle-Ohrid.
Sinon, on peut aussi partir avec Air France, qui organise des vols assurés par Air Serbia. D’ailleurs, on peut aussi bien réserver ses vols auprès d’Air France que d’Air Serbia. En général, si l’on part de Roissy, il y a un changement à l’aéroport de Belgrade.
Enfin, on peut aussi opter pour un autre aéroport de la région (Pristina, Thessalonique, ou encore Sofia) puis venir en Macédoine en car ou en train.
La Macédoine du Nord ne possède plus de compagnie aérienne nationale depuis quelques années. Néanmoins, il est fort probable qu’une telle compagnie soit prochainement recréée.
Aéroport de Skopje
L’aéroport de Skopjeest relativement loin de la ville. Pour gagner le centre, on peut prendre le bus ou le taxi.
Le bus de la compagnie Vardar Ekspres est la solution la plus économique. Un ticket pour un trajet de l’aéroport vers le centre, ou bien du centre vers l’aéroport coûte 180 denars, soit environ 3 €. Les bus s’arrêtent à plusieurs endroits du centre de Skopje. Mieux vaut descendre à la gare routière et ferroviaire (deuxième arrêt depuis l’aéroport) ou à l’Hôtel Holiday Inn (troisième arrêt). Les horaires sont consultables sur cette page. La navette est cadencée sur les heures de décollage et d’atterrissage des avions.
Le taxi est nettement plus cher, puisque le prix d’un trajet aéroport-centre de Skopje coûte 1220 denars, soit 20 €. Les prix sont fixes et une seule compagnie de taxis est autorisée à desservir l’aéroport (les taxis sont blancs). Les taxis d’autre couleur ou proposant d’autres prix sont à éviter absolument.
Aéroport d’Ohrid
L’aéroport est à 10 km du centre d’Ohrid. Il n’y a pas de navette entre la ville et l’aéroport. Un aller en taxi entre les deux coûte 8 euros.
En train

Venir en train depuis la France n’est pas avantageux du tout. La SNCF propose par exemple des allers Paris-Belgrade à plus de 200 € et qui durent plus de 24 heures. De Belgrade, il faudrait ensuite prendre un train pour Skopje (presque 10 heures de trajet supplémentaires).
En revanche, le train peut être une bonne solution si l’on est déjà dans les Balkans. Les temps de trajet peuvent être désespérément longs, mais le prix des billets est vraiment bas. Skopje est reliée par train à Belgrade, Thessalonique et Pristina. Tous les horaires des lignes vers Skopje sont sur cette page (en macédonien). Les liaisons avec Thessalonique ne sont assurées qu’en été, et la partie Gevgelija (frontière) – Thessalonique est faite en car de remplacement. D’une manière générale, les liaisons sont plus aisées (en train comme en bus) avec la Serbie et le Kosovo qu’avec les pays voisins, héritage yougoslave oblige.
En car

Le car est le transport en commun le plus utilisé dans les Balkans. Les lignes sont performantes et les gares routières sont généralement dans un bien meilleur état que les gares ferroviaires. Skopje est reliée à un très grand nombre de villes des Balkans (Bulgarie, Serbie, Grèce, Albanie…) ainsi que d’autres pays d’Europe. Malheureusement, aucune ligne directe depuis la France. La solution la plus simple est donc de venir à Belgrade avec Eurolines (départs depuis de nombreuses villes françaises), puis prendre un car local pour Skopje. Le trajet est cependant très long puisqu’il faut compter environ 24 heures de la France à la Serbie, puis entre 6 et 8 heures entre Belgrade et Skopje, selon la compagnie.
Le site de la gare routière de Skopje détaille les horaires de toutes les lignes internationales (en cyrillique). Les horaires pour toute la Macédoine et les Balkans sont également disponibles en français sur le moteur de recherche BalkanViator (pas toujours mis à jour donc vérifier avant, par exemple sur le site des compagnies).
En voiture

Venir en Macédoine depuis la France prend du temps : plus de 22 heures de route et 2200 kilomètres entre Paris et Skopje. Lorsque l’on vient du quart nord-est de la France, il est plus judicieux de passer au nord des Alpes, et de traverser l’Allemagne, l’Autriche, la Slovénie, la Croatie puis la Serbie. Si l’on vient d’ailleurs, il vaut mieux passer les Alpes par le sud, et traverser le nord de l’Italie pour rejoindre la Slovénie. Il est aussi possible de prendre un ferry entre Venise et le port albanais de Durrës, situé à 300 km de Skopje.
Les autoroutes balkaniques sont globalement en bon état et elles sont payantes (environ 5 euros pour 100 kilomètres en Serbie, par exemple).
Si on vient en Macédoine depuis les pays voisins, ou si on part de Macédoine pour aller dans ces pays, on remarque vite que les noms de villes changent souvent selon la langue. Entre la Bulgarie et la Macédoine, ou entre la Serbie et la Macédoine, les changements de nom sont minimes, en revanche, si on veut aller en Grèce, les noms changent beaucoup (par ex : Thessalonique devient « Solun » sur les panneaux macédoniens, Kilkis est « Kukuš », Serres est « Ser », Kastoria est « Kostur », Florina est « Lerin », Edessa est « Voden »). Du côté grec, les villes macédoniennes ne sont presque jamais indiquées sur les panneaux routiers, et il faut donc connaître les routes à l’avance. Les Macédoniens ont aussi des noms assez différents pour les villes albanaises, par ex. « Drač » pour Durrës, « Gorica » pour Korçë et « Konjuh » pour Elbasan, et les Albanais ont aussi leurs propres noms pour désigner les villes macédoniennes, par ex ; « Ohër » pour Ohrid ou « Dibër » pour Debar.
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