
Cette page propose un itinéraire autour du lac, prétexte à recenser les principales curiosités naturelles et historiques du lac d’Ohrid.
Le meilleur moyen pour faire l’itinéraire reste la voiture, auquel cas un jour peut suffire. Il est aussi possible de le faire à vélo. L’itinéraire commence et s’achève à Ohrid.
L’itinéraire fait 120 kilomètres.
Sans voiture, on peut faire une partie de l’itinéraire en bus. Les villages de la côte est jusqu’à Ljubaništa sont desservis par des lignes au départ d’Ohrid (environ 10 allers-retours quotidiens en été ; aller-retour Ohrid-Ljubaništa à env. 4€). Pour les villages de la côte ouest, des bus partent de Struga jusqu’à Radožda. Le taxi peut aussi être une solution. Les taxis officiels sont bleus et blancs.
1. Départ à Ohrid
Pour découvrir Ohrid, voir la page consacrée à la ville.
Depuis le centre, prendre le boulevard Turistički en direction du sud. Après la sortie de la ville, la route longe des plages et des hôtels.
2. Sveti Stefan
5 km après Ohrid, on atteint Sveti Stefan, localité remplie de grands complexes hôteliers. S’arrêter devant l’hôtel Beton puis monter à pied le chemin sur la droite, marqué par un panneau en cyrillique indiquant « Sveti Stefan ». Après quelques dizaines de mètres, on atteint la chapelle rupestre Saint-Etienne, construite dans une grotte. Etablie au IXème siècle, elle a reçu son mur extérieur au XVème siècle.
Redescendre à l’hôtel Beton.
3. Gradište
Après Sveti Stefan, continuer vers le sud sur 10 km et traverser les villages de Dolno Konjsko, Lagadin et Peštani. S’arrêter au niveau du camping Gradište.
La Baie des Os (« Zaliv na Koskite ») est une reconstitution très fidèle des villages palafittes d’Ohrid, caractérisés par des maisons en torchis sur pilotis. Le site a été construit en 2007-2008. Plusieurs villages de ce type ont existé autour du lac d’Ohrid du Néolitihique à l’Age du fer. La Baie des Os s’inspire d’un village qui se trouvait à proximité. Les maisons abritent des reproductions d’objets découverts lors des fouilles.
Ouvert tous les jours, entrée 100 denars.
A proximité se trouve une reconstitution d’un fort romain (appelé Gradište) et l’église rupestre Notre-Dame. La date de construction de cette chapelle est inconnue. A l’intérieur, les fresques sont magnifiques bien qu’elles aient changé de couleurs à cause de l’humidité. Elles datent du XIVème siècle.
4. Trpejca
En descendant le rivage sur 4 km, on atteint le village de Trpejca (prononcé « Terpeïtsa »). Il est surnommé le « Saint-Tropez macédonien ». Le village est construit sur une petite péninsule. Les maisons descendent vers le lac où se trouve une plage.
5. Zaum
Le monastère de Zaum se trouve juste après Trpejca. Il est en contrebas d’une falaise, au bord du lac, et il n’est accessible qu’en bateau. Des bateaux-taxis sont disponibles à Trpejca.
Dédié à Notre-Dame, ce monastère n’a gardé que son église. Elle rappelle Saint-Jean de Kaneo à Ohrid, avec son plan simple et serré surmonté d’un dôme. Elle est cependant plus tardive (XIVème siècle). Les fresques intérieures sont de très grande qualité.
6. Monastère Saint-Nahum
En continuant la route vers le sud, on arrive au village de Ljubaništa puis, juste avant la frontière de l’Albanie, au monastère Saint-Nahum (« sveti Naum »). Voir la page correspondante pour plus d’informations.
7. Rive albanaise
Après Saint-Nahum, on entre en Albanie (une carte d’identité suffit pour les ressortissants européens).
La côte albanaise est moins riche en curiosités que la côte macédonienne. D’ailleurs, le lac n’a pas la même importance touristique pour les Albanais, car ils ont une longue côte sur l’Adriatique.
10 km après Saint-Nahum, on atteint Pogradec, le grand centre touristique du côté albanais. La ville possède notamment une grande plage et les ruines d’un château fort.
20 km après Pogradec, on peut faire une étape à Lin avant de regagner la Macédoine. Ce joli village est construit sur une péninsule.
8. Radožda
Malheureusement, Radožda se trouve au bout d’une route en cul-de-sac et il est impossible d’y aller directement depuis l’Albanie. En effet, après Lin, la route ne suit plus les rives du lac et s’aventure dans les terres.
Pour accéder au village depuis l’Albanie, il faut remonter jusqu’à Frangovo puis reprendre une route côtière pour redescendre vers le sud. Depuis Lin, il y a 22 km en tout.
Radožda est un village de pêcheurs connu pour ses restaurants, notamment le Dva Bisera (« deux perles »). C’est l’endroit idéal pour manger du poisson.
En plus de son aspect pittoresque, Radožda possède aussi une chapelle rupestre, dédiée à Saint Michel (« sveti Arhangel Mihail »). Elle est située au dessus du village et on y accède en empruntant les marches près du Dva Bisera. L’église est habituellement fermée et la clé peut être obtenue auprès du personnel du restaurant. Elle se trouve dans une grotte naturelle et elle est ornée de diverses fresques datant du XIIIème au XVIIème siècle.
Plus au sud, un chemin montant une colline permet de découvrir une voie romaine, la Via Egnatia, qui passait par Ohrid. Elle conserve son pavage d’origine.
9. Kališta
En reprenant la route vers le nord, on arrive à Kališta. Le village comprend un monastère dans lequel se trouve une église rupestre, Notre-Dame (« sveta Bogorodica »). Elle date du XVIème siècle. Le monastère est au sud du village, près de l’hôtel Biser. Il est toujours en activité et il sert de résidence d’été à l’archevêque d’Ohrid, le plus haut dignitaire de l’Eglise macédonienne.
Une autre église rupestre, Saint-Athanase (« sveti Atanas »), se trouve à proximité. Elle est construite dans une falaise, à mi-hauteur, et l’escalier qui y mène est assez périlleux. Le chœur de l’église est construit en pierre. Fresques du XIIIème.
10. Struga
Struga est la deuxième ville de la région après Ohrid. Pour en savoir plus sur la ville, consulter la page qui y est consacrée.
11. Saint-Erasme
La chapelle rupestre Saint-Erasme (« sveti Erazmo ») se trouve sur la route Struga-Ohrid. Elle est installée dans une grotte naturelle située non loin d’une basilique paléochrétienne (quelques vestiges sont visibles 500 mètres plus loin en direction d’Ohrid). Les fresques de la chapelle datent du XIIIème siècle. Son nom honore Saint Erasme d’Antioche, premier évangélisateur de la région au IIIème siècle.
Depuis Saint-Erasme, un chemin conduit à Sainte-Catherine (« sveta Ekaterina »), située sur la colline en surplomb. Derrière la chapelle, on peut voir les restes d’Engelana, une forteresse antique. Fondée par la tribu locale des Engelani au IVème siècle av. JC, elle a servi de base militaire aux Macédoniens antiques du IIIème au IIème siècle av. JC.
12. Retour à Ohrid
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